Bonne nouvelle pour 110 personnes condamnées en mai dernier pour avoir participé à des manifestations réprimées dans le sang en octobre 2022. Ayant écopé de peines allant de 18 mois à 5 ans de prison ferme, ces dernières ont été graciées par le président Mahamat Idriss Deby, le 17 juillet dernier.
Selon le décret signé à cet effet,《les personnes jugées et condamnées pour des faits d’attroupement non-autorisé, coups et blessures volontaires, incendie volontaire, destruction de biens (…) consécutifs aux évènements du 20 octobre (…) bénéficient de la grâce présidentielle》.
Plus de 600 jeunes hommes, dont au moins 80 mineurs, avaient été arrêtés le 20 octobre et les jours suivants à N’Djamena, puis expédiés dans une prison en plein milieu du désert, à Koro Toro, à plus de 600 kilomètres, où ils ont été jugés après six mois de détention, a rappelé Jeune Afrique.
Les autorités tchadiennes avaient déjà gracié 436 personnes condamnées pour leur participation aux manifestations du 20 octobre 2022 en moins de quatre mois : 259 personnes à la fin mars et 67 autres en mai de cette année. Soit un total de 546 personnes.
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