Les dépôts de candidatures pour ces élections se dérouleront du 19 au 28 octobre 2024, a précisé Ahmed Barticheret, ajoutant que les résultats définitifs seront proclamés le 3 février 2025.
Cependant, l’annonce de ce calendrier ne fait pas l’unanimité sur la scène politique tchadienne. Si le parti au pouvoir se réjouit de la tenue de ces scrutins, l’opposition, elle, exprime de sérieuses réserves quant au contexte politique et économique actuel, jugé peu propice à des élections transparentes et apaisées.
« C’est une fuite en avant. Et moi, je crois que cela ne nous aide pas à aller dans la voie de la paix au Tchad », a déclaré le pasteur Moyadé Narédoum, président du parti ADIL.
Du côté de la société civile, les critiques se font également entendre. Jean Bosco Manga, une figure emblématique de la société civile tchadienne, a dénoncé un calendrier électoral « imposé en force », estimant qu’il est impossible d’organiser des élections crédibles sans d’abord résoudre les problèmes liés au découpage électoral, toujours fortement contesté.
Le pays se dirige ainsi vers des élections aux enjeux considérables, dans un climat marqué par des tensions et des divergences sur le processus électoral.
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