Togo : 9,5milliards Fcfa pour doubler la production d’ananas

Le Togo a lancé un plan d’investissement dans le secteur agricole concernant la culture de l’ananas. Un plan dévoilé en mai dernier et qui s’étend sur 4 ans, avec pour objectif de d’améliorer la qualité des fruits et les performances de tout ce secteur.

Le but des autorités togolaises est de booster la productivité et la durabilité du produit ananas pendant une période 2024 – 2028, avec un capital de 9,5 milliards Fcfa. Dans la pratique, selon nos confrères du site www.togofirst.com, il s’agit d’augmenter la production en ananas du pays de 44.391 tonnes à 88.782 tonnes d’ici l’année 2028. Il est aussi question de faire progresser la transformation locale qui est à 35% pour atteindre 75% en 2028.

Les fonds qui seront injectés dans ce projet proviendront des apports de l’État togolais, du Conseil interpersonnel de la filière ananas au Togo (CIFAN) et des partenaires financiers et techniques. La mise en œuvre de ce plan se fera sur trois axes majeurs à savoir : la promotion des modes de productions durables qui donne accès à un meilleur revenu, un meilleur accès au marché pour les producteurs du Togo, et la réhabilitation du cadre institutionnel et de la gouvernance de la filière ananas.

《La chaîne de valeur ananas est encore peu développée, mais elle offre des perspectives intéressantes pour l’économie agricole togolaise à condition que les acteurs de mobilisent pour la renforcer》, ont déclaré le ministère de l’agriculture et les autres parties prenantes de ce projet.

La culture de l’ananas togolais devrait donc capitaliser de manière à ce qu’elle soit performante par rapport aux pays concurrents par son goût et son arôme. En même temps le pays dispose d’une capacité d’extension de la culture d’ananas et a une place de choix sur la production de produits biologiques qui est en forme demande.

Toutefois, les données de la GIZ, agence allemande de coopération internationale pour le développement, révèlent que la productivité biologique nationale du pays représente actuellement 76% face à 24% pour la production conventionnelle. S’agissant des rendements, ils varient de 40 à 50 tonnes par hectare, dans la production nationale qui est de 44.391.