《C'est l'aboutissement d'un échec multiforme dans tous les domaines, qu'il soit constitutionnel, juridique, institutionnel, économique, social ou des droits de l'homme, et tout ce qui a trait aux libertés, au contrôle et à l'utilisation du pouvoir judiciaire et à la gestion des dossiers des opposants politiques. Ces derniers mois, elle a eu un impact très fort sur la vie des citoyens à travers l'interruption de l'eau et de l'électricité, et la pénurie de denrées alimentaires de base》, a indiqué Samir Dilou, Vice-président du FSN.
Tel que le mentionne l'AFP, l'opposition tunisienne continue de protester contre la décision spectaculaire prise par le président Saïed le 25 juillet 2021 de limoger le gouvernement et de suspendre le Parlement. A cela s'ajoute l'arrestation de 20 personnalités adversaires du camp présidentiel pour 《conspiration contre la sécurité de l'État》.
《La crise politique se caractérise de prisonniers politiques, de chefs de partis et d'un président du parlement en prison. Tel est l'état du système et ce qu'il a impliqué tout au long de cette période. Un retour à l'instauration d'un système de peur à travers les arrestations politiques, ainsi que par la circulaire 54 qui restreint la liberté d'expression et s'attaque également à la liberté des médias. C'est ce que le régime du 25 juillet a réalisé en deux ans de règne》, a déclaré Imed Khemiri, porte-parole d'Ennahdha, membre du Front de salut national.
Ces manifestations viennent encore assombrir les horizons d'un pays en proie à une crise économique. Le mois mai l'inflation en Tunisie s'est fixée 10,1 % selon l'Institut nationale de la Statistique (INS).
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