Depuis dimanche 9 juin, plusieurs prisonniers des 29 centres pénitentiaires du Venezuela sont en grève de la faim. Le mouvement couvre 15 prisons, 4 annexes pour femmes et 10 cellules de police.
Sur les réseaux sociaux, des images montrent des prisonniers brandissant des banderoles avec des messages de « grève pacifique » ou exigeant « justice ». D’autres chantent l’hymne national à l’intérieur des cellules. Les détenus exigent, entre autres, le respect des droits humains, dénoncent leurs transferts qu’ils considèrent comme arbitraires et protestent contre les retards procéduraux.
Les prisonniers disent être victimes d’apathie pénitentiaire et se sentent trompés par les plans d’approche promus par le ministère, qui n’apportent aucune solution à leur situation juridique, précise le communiqué de l’ONG.
« Le système pénitentiaire est confronté à une crise profonde caractérisée par la violation des garanties judiciaires. Les détenus, dont beaucoup n’ont pas de condamnation définitive, mènent une bataille dans un environnement marqué par la violation systématique de leurs droits humains », affirme l’Observatoire pénitentiaire vénézuélien.
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