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ZIMBABWE : 14 DÉPUTÉS DE L’OPPOSITION RÉVOQUÉS

La justice zimbabwéenne a rejeté samedi, le pourvoi des 14 députés déchus. La Coalition des citoyens pour le changement (CCC) a dénoncé une institution judiciaire aux mains du pouvoir : "Il n'y a plus aucun doute sur l'état de compromission de notre système judiciaire", a fustigé sur X le porte-parole du parti, Promise Mkwananzi.
mediaafriquenews AFP

Les leaders de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) n’ont pas caché leur malaise, après le constat d’un courrier parvenu au parlement. Le document jugé douteux par le CCC évoque la démission de 15 députés du principal parti de l’opposition.

Cette situation relève d’un coup monté. C’est le point de vue unanime des leaders de la coalition des citoyens pour le changement. Le document  querellé parvenu au service courrier du parlement a été élaboré par Sengezo  Tshabangu. Ce dernier s’est présenté comme étant le Secrétaire général par Intérim de la CCC.

Le président de la Coalition Nelson Chamisa a automatiquement demandé au chef du parlement de ne pas tenir compte de ce courrier, expliquant que l’auteur n’était pas membre de la formation politique qu’il dirige et qui jouit du statut de première force de l’opposition. Aucun des députés élus n’a quitté les rangs du CCC.

Selon le principal parti de l’opposition, il s’agirait d’un stratagème fomenté par un mystérieux imposteur, pour le discréditer.

La commission électorale a cependant reçu un courrier provenant du parlement. Celui-ci indique la vacance des sièges des 15 députés.14 recours ont  été déposés. Samedi 4 Novembre 2023.  La cour de justice zimbabwéenne a validé la décision du parlement "Les requérants n'ont pas produit les statuts de leur parti, ni aucun document montrant que M. Tshabangu n'était pas un membre de la CCC. " Les juges  se sont contentés de dire qu'il ne l'était pas", a souligné le juge, rejetant leur recours.

Des élections partielles sont prévues le 7 décembre, pour proceder à leur remplacement. Cette situation, pourraient offrir à la formation politique au pouvoir, Zanu-PF, la une majorité des deux tiers du Parlement. Ce qui servirait de moyen pour amender Constitution. Cette affaire pourrait aggraver les tensions politiques qui se sont accrues depuis les élections du 23 août, date de la réélection du président Emerson Mnangagwa .

Par Difira Pamouande Pour MEDIA AFRIQUE NEWS
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