Yoon avait été arrêté le 15 janvier 2025, devenant ainsi le premier président en exercice de l’histoire sud-coréenne à être incarcéré. Cette arrestation faisait suite à sa tentative de déclaration de la loi martiale le 3 décembre 2024, visant à suspendre le régime civil, ce qui avait provoqué une crise politique majeure dans le pays.
Sa libération intervient alors que la Cour constitutionnelle de Corée délibère sur la confirmation ou non de sa destitution, décidée par l’Assemblée nationale le 14 décembre 2024. Si la destitution est confirmée, des élections présidentielles anticipées devront être organisées dans les deux mois.
Cette situation a exacerbé les divisions politiques en Corée du Sud, avec des manifestations de partisans et d’opposants à Yoon. Selon un sondage de Gallup Korea, 60 % des personnes interrogées soutiennent sa destitution.
En attendant le verdict de la Cour constitutionnelle, Yoon Suk-yeol reste suspendu de ses fonctions, et les procédures judiciaires à son encontre se poursuivent.
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