Un appel à la réconciliation
“Je me propose d’être un pont entre la Cedeao et les trois pays pour travailler ensemble vers une transition démocratique”, a déclaré John Mahama, qui envisage une visite prochaine dans ces États sahéliens.
M. Ouattara a soutenu cette initiative, rappelant l’importance de l’unité régionale : “Nous vous faisons confiance pour les convaincre de rester dans la Cedeao”.
Une rupture toujours contestée
L’Alliance des États du Sahel (AES), formée par les trois pays gouvernés par des juntes militaires, a quitté la Cedeao après des tensions liées aux sanctions économiques et à la lutte contre le terrorisme. Jusqu’ici, les régimes militaires concernés qualifient leur départ d’“irréversible”, malgré plusieurs tentatives de médiation.
Autres sujets abordés
Les discussions entre Ouattara et Mahama ont également porté sur la sécurité régionale, le marché du cacao, ainsi que sur le gel de l’aide américaine au développement.
Mahama a affirmé que le Ghana s’adapte à cette réduction, tandis qu’Ouattara s’est dit confiant quant à une reprise future du soutien américain.
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