Selon Vahid Fotuhi, fondateur de Blue Forest, la situation des forêts de mangrove au Mozambique est préoccupante : « Nous avons parcouru l’Afrique pour identifier les forêts de mangrove les plus vulnérables, et nous avons constaté que bien que le Mozambique abrite d’immenses forêts de mangrove, celles-ci disparaissent peu à peu. » En effet, sur les 2 000 kilomètres de côtes du pays, la déforestation et une gestion inadéquate ont causé des dommages importants à cet écosystème vital.
Les mangroves jouent un rôle crucial en tant que barrière naturelle contre les cyclones et autres catastrophes climatiques, tout en offrant des habitats essentiels à la faune marine, notamment les poissons et les crabes. « Ces forêts sont une protection naturelle indispensable et leur préservation est primordiale pour la biodiversité marine », ajoute Vahid Fotuhi.
En plus de leur rôle écologique, les palétuviers sont des puits de carbone très efficaces, capables de capter d’importantes quantités de CO2. Grâce à ce projet de restauration, le Mozambique pourrait ainsi absorber plus de 20 millions de tonnes de dioxyde de carbone au cours des six prochaines décennies, contribuant ainsi de manière significative à la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce programme de reforestation représente non seulement une réponse aux enjeux environnementaux, mais aussi une initiative de développement durable, en protégeant les populations côtières des risques climatiques tout en renforçant la biodiversité locale.
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