Face à cette impasse institutionnelle, le chef de l’État a fixé la date des élections législatives anticipées au 17 novembre prochain. « Je dissous l’Assemblée nationale pour solliciter du peuple souverain les moyens institutionnels nécessaires à la réalisation de la transformation systémique que je leur ai promise. Aujourd’hui, il est plus que jamais temps d’entamer une nouvelle phase de notre quinquennat », a déclaré Bassirou Diomaye Faye lors de son discours retransmis sur la télévision nationale.
La dissolution de l’Assemblée survient après une série de tensions entre le gouvernement et une Chambre parlementaire majoritairement contrôlée par les partisans de l’ancien président Macky Sall. En prenant cette mesure, le président Faye espère renouveler la composition de l’hémicycle et surmonter les blocages qui paralysent l’action gouvernementale.
Ces élections législatives anticipées offrent au pouvoir exécutif l’opportunité de redéfinir les équilibres politiques et de donner un nouveau souffle à l’agenda de réformes promises par le président.
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