Les fossiles étudiés proviennent des grottes d’Oakhurst Rock Shelter, un site archéologique situé au sud du pays, réputé pour contenir de nombreuses sépultures humaines. Le choix de l’Afrique du Sud pour ces recherches est particulièrement pertinent, car le pays possède une diversité génétique remarquable, et de nombreux fossiles humains y ont été découverts. Pourtant, il existe un déficit de recherches génomiques sur le continent, alors qu’elles pourraient permettre d’éclairer des pans essentiels de l’histoire de l’humanité.
En utilisant des technologies avancées, les chercheurs ont reconstitué les génomes des individus, c’est-à-dire l’ensemble des instructions génétiques qui régulent le fonctionnement des cellules. Les résultats montrent une « stabilité génétique » marquée chez ces populations anciennes, dont les génomes présentent une forte similarité avec ceux des populations actuelles de San et Khoikhoi, les peuples indigènes d’Afrique australe. Cette continuité contraste avec les recherches en Europe, où les génomes anciens révèlent plus de variations au fil des millénaires.
Cette découverte renforce l’importance de l’Afrique australe comme berceau majeur de l’humanité et pourrait ouvrir la voie à de futures études sur l’évolution humaine à travers le continent.
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