Une stratégie ingénieuse
Suspendues à quelques mètres du sol, ces ruches abritent environ 70 000 abeilles, dont le bruit et l’odeur dissuadent les éléphants de s’approcher. “Dès qu’ils entendent ou sentent les abeilles, ils fuient immédiatement,” expliquent les experts. Cette solution permet non seulement de protéger les cultures, mais aussi d’éviter les affrontements directs entre les hommes et ces géants de la savane.
Un coût élevé pour les agriculteurs
Malgré son efficacité, cette méthode reste coûteuse. L’installation d’un système de clôtures en ruches nécessite environ 150 000 shillings kényans (1 090 euros), une somme souvent inabordable pour les petits exploitants agricoles.
Un succès pour la conservation
Grâce à des efforts combinés, le Kenya enregistre une croissance remarquable de sa population d’éléphants, passée d’environ 6 000 individus dans les années 1990 à près de 15 000 en 2021, selon le Kenya Wildlife Service (KWS). Ce modèle innovant pourrait inspirer d’autres pays confrontés à des conflits similaires.
En conciliant sécurité alimentaire, bien-être des communautés rurales et préservation de la biodiversité, les abeilles s’imposent comme de précieuses alliées dans la cohabitation harmonieuse entre l’homme et la faune sauvage.
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