AFRIQUE : LE G24 EN QUÊTE DE SOLUTIONS POUR LA DETTE À WASHINGTON

Du 21 au 26 octobre, les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale se tiennent à Washington, offrant aux pays membres du G24 une occasion stratégique de discuter des défis économiques pressants, notamment le poids croissant de la dette et les impacts du changement climatique.

Les représentants africains du G24, comprenant des nations comme l’Afrique du Sud, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, la RDC et le Maroc, ont formulé une série de recommandations visant à renforcer la résilience financière de leurs économies. Parmi les priorités figurent l’amélioration des mécanismes de financement pour répondre aux défis climatiques et l’allègement de la dette, qui pèse lourdement sur les économies du continent.

Les représentants africains du G24, comprenant des nations comme l’Afrique du Sud, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, la RDC et le Maroc, ont formulé une série de recommandations visant à renforcer la résilience financière de leurs économies. Parmi les priorités figurent l’amélioration des mécanismes de financement pour répondre aux défis climatiques et l’allègement de la dette, qui pèse lourdement sur les économies du continent.

Les membres du G24 se réjouissent des récentes réformes des instruments de prêts du FMI, qui ont permis une réduction des coûts d’emprunt pour les pays vulnérables. Toutefois, ils demandent également que la Banque mondiale, via la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), intensifie ses efforts pour offrir des financements à des taux plus accessibles. « Il est primordial d’augmenter les investissements, mais le coût de ces derniers doit rester abordable afin de préserver la viabilité de la dette », ont souligné les représentants africains.

Les recommandations émises par le G24 incluent également une « accélération de la mise en œuvre du cadre commun du G20 et un allègement plus significatif de la dette ». Par ailleurs, le groupe appelle à une meilleure coopération entre la Banque mondiale et les banques multilatérales de développement, afin de mieux aligner les soutiens financiers avec les besoins spécifiques des États africains.

Dans un contexte de vulnérabilité accrue face aux crises économiques et climatiques, le G24 souhaite voir émerger des solutions concrètes pour assurer la stabilité et le développement durable en Afrique.