C’est le début d’une nouvelle ère. 17 pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel ont adopté, le 31 mai à Lomé, au Togo, la « Déclaration de Lomé sur les Engrais et la Santé des Sols ». En effet, les parties prenantes au conclave de 48 heures, avec les représentants de la Cédéao et de la Banque mondiale, ont cherché des solutions pour rendre les fertilisants plus accessibles et abordables, alors que la région - très dépendante des importations - en manque cruellement dans un contexte de crise alimentaire, a rapporté RFI.
Les dirigeant des pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel s'engagent donc à tripler la consommation d'engrais d'ici à 2035, pour doubler la productivité agricole. En Afrique de l'Ouest et au Sahel, l'engrais est désormais «un produit stratégique sans frontières », « libre de circuler sans entraves». Les États s'engagent à «éliminer progressivement les droits de douane et taxes sur les engrais». Une mesure qui concerne aussi «les autres matières premières fertilisantes». Concernant les importations, les formalités douanières et administratives vont être simplifiées, ce qui permettra de diminuer les coûts.
D’autres mesures tout aussi importantes figurent également dans la Déclaration de Lomé : plus d'investissements dans les infrastructures portuaires, de stockages et de transport. Sur ce point, les signataires de la du document appellent à la conclusion de partenariats publics-privés avant fin 2025. L'objectif étant de dynamiser le commerce des engrais entre États de la région.
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