« La musique traditionnelle est le gardien de nos valeurs. En Afrique, perdre sa tradition, c’est perdre son identité. Elle est authentique et porte les messages et conseils qui nous guident », a affirmé Eden Mayinguidi, membre du comité d’organisation.
Pour Mayinguidi, la musique traditionnelle incarne l’essence même de l’identité africaine. « C’est à travers elle que nous transmettons l’héritage de nos ancêtres. C’est cela, la tradition », a-t-il ajouté.
Cette 7e édition du festival, consacrée aux musiques des terroirs des deux rives du fleuve Congo, se veut un puissant vecteur d’unité. Gervais Hugues Ondaye, promoteur de l’événement, a souligné l’harmonie entre les rythmes des deux Congo, pays dont les capitales, Brazzaville et Kinshasa, sont les plus rapprochées au monde. « La RDC et le Congo partagent une même culture. Nos langues et nos traditions culinaires sont similaires. Le ballet Pendet, par exemple, a démontré que les mêmes rythmes résonnent des deux côtés du fleuve », a-t-il déclaré.
L’objectif du festival est clair : préserver et promouvoir la musique traditionnelle africaine, qui fait face à la concurrence croissante des genres contemporains.
« Si l’on admet que le premier son humain sur terre était un chant, alors la musique est née en Afrique. Cette musique, à la racine de toutes les autres, ne doit pas disparaître », a conclu Ondaye.
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