COP29 : LES ATTENTES DES PAYS AFRICAINS FACE AUX ENJEUX CLIMATIQUES

La COP29, qui s’est ouverte le 11 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan, réunit les représentants de 197 pays autour d’un objectif crucial : renforcer les financements des nations les plus riches en faveur des pays en développement, afin de soutenir leur transition climatique et leur développement durable. Pour les nations africaines, cette conférence représente une occasion décisive de faire entendre leurs priorités dans la lutte contre le changement climatique.

Des appels à des actions concrètes

Le continent africain, bien que responsable de moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, est l’une des régions les plus vulnérables aux effets du changement climatique. Pour Max Andonirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable de Madagascar, il est impératif que les pays développés traduisent leurs engagements en actions tangibles. “Les promesses doivent enfin se concrétiser”, a-t-il déclaré, rappelant l’urgence d’accélérer les financements pour des projets concrets sur le terrain.

Faciliter l’accès aux fonds climatiques

De son côté, Katari Foli-Bazi, ministre togolais de l’Environnement et des Ressources forestières, met en avant un autre enjeu majeur : la révision des mécanismes de financement. “Les critères actuels sont souvent trop complexes et excluent de nombreux pays africains”, a-t-il souligné, plaidant pour une simplification des modalités d’accès aux fonds climatiques, afin que les pays les plus vulnérables puissent bénéficier des ressources nécessaires.

Une répartition équitable des ressources

Pour la Première ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, la COP29 est une occasion de rappeler le rôle stratégique de son pays dans la lutte contre le réchauffement climatique. “Avec le bassin du Congo, deuxième poumon climatique mondial, la RDC est essentielle à la régulation du climat. Une répartition juste et équitable des ressources financières est une nécessité”, a-t-elle affirmé, insistant sur la valorisation des efforts de préservation des forêts tropicales africaines.

La jeunesse africaine, moteur du changement

Outre les voix institutionnelles, les organisations de la société civile sont également présentes à Bakou. GAYO (Green Africa Youth Organization), un collectif de jeunes militants basé au Ghana, a exprimé son espoir de voir des décisions ambitieuses émerger de cette COP29. “La jeunesse africaine doit être au cœur des politiques climatiques. Nos idées et nos actions peuvent impulser un réel changement”, a déclaré l’un des porte-parole de l’organisation.

Un rendez-vous décisif jusqu’au 22 novembre

La COP29 se poursuivra jusqu’au 22 novembre, avec pour ambition de concrétiser les engagements financiers pris lors des précédentes éditions, tout en accélérant la transition climatique. Pour les pays africains, ce sommet représente une opportunité de défendre leurs intérêts et d’appeler à une solidarité internationale face à l’urgence climatique.

Cette version met l’accent sur les priorités des pays africains tout en adoptant un ton journalistique et structuré pour captiver les lecteurs.