Selon ce rapport, les populations d’animaux sauvages ont chuté de 73 % au cours des cinquante dernières années. Cette moyenne cache des réalités encore plus sombres pour certains écosystèmes : les populations de la faune marine ont diminué de 56 %, celles des animaux terrestres de 69 %, tandis que les écosystèmes d’eau douce ont perdu 85 % de leur faune.
Les causes de cette diminution sont clairement identifiées : destruction des habitats, pollution, et changement climatique. Pour le WWF, les conséquences de ce déclin ne touchent pas seulement les animaux, mais également les humains. « La nature, c’est ce qui amortit les événements extrêmes comme les inondations, les tempêtes, le vent… Quand on perd la faune, on perd notre protection naturelle », a expliqué le directeur des programmes du WWF.
Il a également souligné que cette dégradation de la biodiversité aura des effets de plus en plus graves pour les communautés humaines, notamment des sécheresses plus fréquentes et des difficultés à produire de la nourriture en raison de la perte des systèmes agricoles. Face à cette urgence, la COP16 sera l’occasion de renouveler l’engagement international pour enrayer ce déclin et consacrer l’ambition de protéger 30 % des écosystèmes mondiaux.
Le sommet de Cali représente un tournant dans la lutte pour la préservation de la biodiversité, avec l’espoir de freiner cette tendance dévastatrice et de rétablir un équilibre entre la nature et les communautés humaines.
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