Le bilan est sans appel. La Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) a annoncé, le 6 décembre, que plus de 50 civils ont été tués dans des attaques dans le pays en novembre dernier. Toutes les attaques ont eu lieu entre le 23 et le 29 novembre, après la fin sans accord en Tanzanie de négociations entre le gouvernement et l’Armée de libération oromo (OLA), le 21 novembre.
« Les assaillants ont tué les victimes en les alignant après les avoir fait sortir de leur domicile, tandis que d’autres ont été tuées à l’intérieur. Parmi les victimes figurent un bébé, des femmes enceintes et une personne âgée de 80 ans (…) Un nombre indéterminé de personnes blessées reçoivent actuellement des soins médicaux. Neuf membres de l’église luthérienne du diocèse de Hamo-Tokuma [dans la région Oromia] ont été tués par des assaillants non encore identifiés le 25 novembre», a indiqué l’EHRC dans son rapport.
La région du peuple Oromo s’étend du centre au sud et de l’est à l’ouest sur environ un tiers du territoire éthiopien et abrite environ un tiers des 120 millions d’habitants du deuxième pays le plus peuplé d’Afrique. Elle est minée par des violences aux facettes multiples, rendant la situation extrêmement confuse.
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