Plusieurs quartiers de la capitale éthiopienne sont jonchés par des tas d’ordures, ce qui demeure une véritable problématique. Des « travailleurs de l’économie informelle », participent à la prévention de la pollution plastique, qui plonge Addis Abeba dans une insalubrité alarmante.
De nombreux ramasseurs d’ordures les revendent aux usines de transformation. Sebdana Workicho, intermédiaire explique : « nous contribuons activement à l’assainissement de l’environnement et créons des opportunités pour les ramasseurs. Nous achetons les plastiques qu’ils ont collecté et nous les revendons à tous ceux qui en ont besoin après les avoir triés ».
Les déchets sont ensuite conditionnés et transformés en floches de Poly téréphtalate, grâce auquel les ordures seront transformées en sacs plastiques. Bien que cette méthode respecte quelques règles écologiques, il n’en demeure pas moins que le processus engage toujours l’utilisation du plastique.
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