Au Ghana, la société civile, les syndicats et des figures de l’opposition multiplient les appels à manifester pendant trois jours afin de dénoncer les dégâts causés par l’orpaillage illégal sur l’environnement. Selon un rapport de la Ghana Water Company, l’agence publique responsable de la distribution d’eau potable, « 60 % des cours d’eau et des réserves d’eau sont si gravement contaminés qu’ils ne peuvent plus être traités ».
Face à cette crise environnementale, des organisations de la société civile, des syndicats et des leaders religieux réclament l’annulation immédiate des licences minières et l’instauration d’un contrôle rigoureux des zones touchées pour enrayer cette activité destructrice.
« En temps de guerre, empoisonner l’eau de son ennemi est un crime de guerre. Le président doit prendre des mesures urgentes », a déclaré le Dr Asigbey, l’un des leaders de la coalition qui appelle à ces manifestations.
En plus de dénoncer la pollution, les manifestants réclament également la libération d’une cinquantaine de militants arrêtés lors d’un précédent rassemblement tenu la semaine dernière.
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