En Afrique, les forêts du bassin du Congo sont confrontées à un cocktail toxique de pollution, de déforestation et de perte de biodiversité. Pour contrer ces menaces, le gouvernement congolais a mis en place des mesures visant à ralentir cette triple crise planétaire dans la région.
La ministre congolaise de l’Environnement a profité de cette journée pour sensibiliser l’opinion publique à l’importance de l’effort collectif pour préserver l’environnement. Elle a exhorté « toutes les couches sociales à contribuer à l’effort de lutte contre les érosions dans les villes et agglomérations en proie à ce phénomène à travers des opérations de plantation ». Elle a également appelé à la responsabilité pour mettre fin aux pratiques agricoles destructrices telles que les feux de brousse ou de savane, ainsi que le déboisement.
Les activités humaines transforment des terres fertiles en déserts et des écosystèmes florissants en zones mortes. Les changements climatiques détruisent les forêts et les prairies, réduisant la capacité de la terre à soutenir les écosystèmes, l’agriculture et les populations. La directrice exécutive du PNUE, dans son discours annuel, a insisté sur la nécessité de restaurer les écosystèmes : « En restaurant les écosystèmes, nous pouvons ralentir la triple crise planétaire : la crise du changement climatique, la crise de la nature et de la perte de biodiversité due à la désertification, et la crise de la pollution et des déchets. Nous pouvons contribuer à inverser la perte de biodiversité d’ici 2030 conformément au cadre mondial pour la biodiversité et nous rapprocher de l’objectif de maintenir les températures mondiales à un niveau acceptable conformément à l’Accord de Paris en augmentant le stockage du carbone, y compris dans les tourbières. »
Face à une insécurité alimentaire croissante, le PNUE soutient les engagements visant à restaurer un milliard d’hectares de terres, une superficie supérieure à celle de la Chine. Cette action rapide et efficace pourrait générer jusqu’à 30 dollars de retombées économiques par dollar investi, soulignant l’importance de la restauration des terres non seulement pour l’environnement mais aussi pour l’économie mondiale.
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