Pour ce sommet africain sur le climat, les enjeux sont multiples. L’occasion pour Antonio Pedro, le Secrétaire exécutif par intérim, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), d'énoncer cette évidence :
《l’Afrique est riche de solutions pour sauver le climat》. Pour M. Pedro, l’Afrique dispose d’abondantes ressources en énergies renouvelables, dont 40 % du potentiel mondial d’irradiation solaire, ce qui fait du continent un endroit idéal pour faire progresser l’hydrogène vert.
D'après Financial Afrik, plusieurs projets d’hydrogène à faible émission de carbone sont déjà en développement en Égypte, en Mauritanie, au Maroc, en Namibie et en Afrique du Sud. L’Afrique est également riche en cobalt, manganèse, platine, lithium et cuivre – des minéraux essentiels à la production de batteries et d’autres produits de transition verte.
De son côté, Soipan Tuya, la Ministre kényane de l’environnement et des forêts, souligne que le développement durable de l’Afrique dépend de la réussite, de l’adaptation et de l’atténuation des effets du changement climatique.
Organisée chaque année depuis 2011, la conférence pour le climat est un événement phare de l’Initiative Climat pour le développement en Afrique (Clim-Dev), une collaboration conjointe de la Commission de l’Union africaine, de la Banque africaine de développement et de la Commission économique pour l’Afrique.
Seul point d'ombre du sommet de Nairobi, un déficit de financement des pays du continent pour faire face aux enjeux climatiques. Actuellement, le continent ne reçoit que 11,4 milliards de dollars par an pour le financement de l’adaptation, ce qui est considéré comme étant insuffisant.
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