“La réserve nationale de Mwea devrait idéalement accueillir 47 éléphants, mais leur population a fortement augmenté, atteignant environ 156 individus. Cette surpopulation a poussé certains éléphants à quitter la réserve, envahissant des fermes et des habitations, provoquant des conflits entre l’homme et la faune,” a expliqué Rebecca Miano, secrétaire d’État au tourisme et à la faune.
Ce transfert d’éléphants est donc une mesure pour réduire ces conflits, qui ont longtemps affecté les populations locales. Les habitants se réjouissent de cette décision. “Nous sommes très heureux aujourd’hui, car ces éléphants étaient devenus une grande nuisance. Ils détruisaient nos champs et les enfants avaient peur de les croiser en chemin pour l’école. Rentrer chez soi le soir était un cauchemar, mais aujourd’hui, nous avons enfin un soulagement,” témoigne Rehema Kamene, une riveraine.
Une seconde phase de transfert, impliquant 50 autres éléphants, est prévue, bien que la date n’ait pas encore été communiquée. Selon l’agence de protection de la nature, ce projet de réinstallation a coûté environ 12 millions de shillings kenyans (93 000 dollars).
Les parcs nationaux et réserves du Kenya, qui abritent une riche biodiversité, attirent des millions de visiteurs chaque année, faisant du pays une destination prisée du tourisme mondial.
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