Principal constituant du gaz naturel, le méthane constituerait une bombe climatique cachée dans certaines région d’Afrique. En effet, le continent représente aujourd’hui 16% des émissions mondiales de méthane, un gaz à effet de serre qui accélère le réchauffement climatique à l’instar du CO2.
Mais à l’inverse de celui-ci, le méthane, gaz incolore et inodore composé d'un atome de carbone et de quatre atomes d'hydrogène, a un potentiel de réchauffement bien plus élevé. Soit 86 fois plus sur 20 ans. Un chiffre en constante progression du fait de l’extension des zones humides tropicales.
⟨⟨Une partie du méthane provient des activités humaines lors l’exploitation du gaz et du pétrole, de la décomposition des déchets dans les décharges et enfin de l’élevage. Une autre partie provient de certains milieux naturels lors de la décomposition de matières organique dans les marécages, les mangroves, les tourbières et les rivières : les zones humides⟩⟩, explique un reportage du journal Le Monde publié le 16 septembre dernier.
Enfin, depuis 2006, la concentration de méthane dans l’atmosphère a brusquement augmenté, en réaction au dérèglement climatique des zones tropicales humides, estiment les chercheurs. RDC, Rwanda, Mozambique… Ces dernières années, l’Afrique a connu de nombreuses inondations et des pluies torrentielles. Et le phénomène pourrait encore empirer si rien n’est fait pour limiter l’émission de méthane. Une véritable bombe à retardement.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL