Lors du DRC Agrobusiness, la BAD a montré un intérêt favorable à l’investissement de 6,6 milliards USD sur une période de 10 ans en République démocratique du Congo. La Banque Africaine de développement estime que la RDC a du potentiel, pour « nourrir l’Afrique », dans le cadre de son Programme de transformation de l’agriculture.
« À la demande de la RDC, la BAD consacrera la totalité des allocations disponibles du pays au cours du cycle du FAD-16 en 2023-2025, au soutien des opérations d’appui au PTA. Celle-ci, constitue l’épine dorsale du Document de stratégie, pays de la Banque, pour la RDC au cours des 5 prochaines années » a expliqué le directeur général Afrique Centrale de la BAD, Serge N’Guessan.
« Avec ses 80 millions ha de terres arables, 4 millions ha de terres irrigables, une diversité climatique favorable à l’exploitation agricole sur toute l’année, 7% à 8% d’eau douce exploitable dans le monde, des pâturages d’environ 125 millions ha et une capacité de charge de 40 millions de têtes de gros bétail, l’importance de sa population notamment, jeune et féminine, la RDC a indéniablement les moyens d’être le grenier de l’Afrique, l’épicentre de l’industrie agricole continentale et aussi un vivier de prospérité » a déclaré Solomane Koné, le DG adjoint de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour l’Afrique centrale et son responsable pays pour le Congo.
5 points importants ont été abordés, lors de l’Agrobusiness, d’abord « L’implémentation d’un fonds souverain de soutien à l’agriculture et le centre d’agrégation visant à soutenir les petits investisseurs agricoles ».
« L’adoption d’une approche par filière agricole et par projet. Avec un véritable appui gouvernemental, pour relancer le secteur, tout en procédant à la mise à disposition d’infrastructures énergétiques de base, l’architecture socio-économique, ainsi que de facilités administratives et fiscales ». Puis «La limitation à un plafond de 25 % de la valeur de l’activité, tous les frais et impôts relatifs à la production et à l’exportation ».
« L’harmonisation du cadre réglementaire du secteur, notamment les textes portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture, les lois sur les partenariats publics-privés et celles sur les zones économiques spéciales » et enfin « Le renforcement des capacités de gouvernance des entités territoriales décentralisées du secteur, pour une appropriation et une application plus efficaces de l’approche chaînes de valeur et agriculture durable, ainsi que des mécanismes de garantie et d’atténuation des risques dans l’accès aux financements ».
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