Un cocktail qui a fait réagir les populations et pousser l'État à s'engager à y mener des travaux de nettoyage en y impliquant le projet de dépollution lancé en 2018 avec le soutien financier de l'Agence française de développement (AFD), Invest International, la Banque de développement chinoise (CDB) et l'Union européenne (UE).
« Ça fait des années qu'on nous dit qu'il y aun projet, mais rien ne change. Je n'y crois plus » affirme Daouda Kane, 45 ans, assis sur le bord de mer. En effet, ce projet n'a jamais été réalisé. Sur le site, des analyses faites par des spécialistes ont montré que l’eau présente une concentration de bactéries 13 à 100 fois plus élevée que la limite autorisée. La présence de salmonelles, d'entérocoques, de micro plastiques, et d’aluminium, dépassent largement les normes.
« Ici, tu lances tes filets, tu ramènes des ordures » « Et on fait des maladies » assure Modou Ndong, un pêcheur de 53 ans. Au même titre que les populations, la biodiversité aussi est menacée à la baie de Hann. Le développement de certaines espèces est affecté par le niveau de pollution, au même titre que les habitants développent des cas de maladies. Vivement que les projets déjà évaluer soient mis sur pied.
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