Les faits sont tragiques. Brûlée à plus de 75 % de son corps, Rebecca Cheptegei a succombé à ses blessures. Selon les rapports de la police kényane, le suspect, identifié comme étant son compagnon, s’est introduit dans la propriété de l’athlète alors qu’elle assistait à une messe avec ses enfants. À son retour, une violente dispute aurait éclaté, durant laquelle il l’aurait aspergée d’essence avant de lui mettre le feu. Elle a été hospitalisée dans un état critique au Moï Teaching and Referral Hospital d’Eldoret, au Kenya, où son état s’est aggravé à cause d’une septicémie, conduisant à son décès.
Ce féminicide est un nouveau rappel de la violence faite aux femmes en Afrique. Selon les dernières études des Nations unies, environ cinq femmes sur deux cents sont tuées par leurs proches sur le continent.
Rebecca Cheptegei, âgée de 33 ans, laisse derrière elle deux fillettes de 9 et 11 ans. Elle avait remporté plusieurs titres prestigieux, dont celui de championne du monde de course en montagne en 2022 (catégorie montée et descente), ainsi qu’une médaille de bronze sur 5 000 mètres aux Jeux mondiaux militaires de 2011. Elle avait terminé 44e lors du marathon des Jeux olympiques de Paris en 2024.
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